DIMANCHE 17 JUIN SANTANDER - BOO

Aujourd’hui est un jour un peu spécial pour moi. Deux ans plutôt, je m’étais arrêté là, malade ! Un peu d’émotion m’étreint. Mais il me faut dépasser tout ça !

Je commence par avoir des mots avec un anglais. La règle dans les albergues de peregrinos est tout s'éteint à 22 heures, et tout s'allume à 6 heures. Hier soir, cet énergumène faisait le beau auprès des jeunes filles et j'ai du lui dire d'aller dans la cuisine. Ce matin, il ne veut pas que nous allumions !

Nous quittons l’albergue et entamons une lente montée sur la partie centrale d’une grande avenue. Nous déplorons l’absence de bar ouvert à cette heure matinale. Soudain, peut-être, il se peut que… il y a bien de la lumière… un homme en sort…. c’est quasi sûr, ce bar est ouvert. C’est un bar, il est ouvert. Une serveuse souriante nous suggère différentes propositions. A la fin, nous sommes surpris de la modicité de la note.

Même les conteneurs ont leur flèche jaune.

Nous reprenons notre avancée. Bientôt nous sommes dans les faubourgs de Santander. L’itinéraire est sans intérêt.

Nous faisons une courte halte dans un bar dont la décoration est originale. Exemple : le lavabo des toilettes est une auge de tâcheron.

Nous arrivons très vite à notre étape Boo. Il est treize heures, trop tôt pour entrer dans l’albergue. Cependant l’hospitalière nous autorise à déposer nos sacs et nous indique un restaurant. En fait, sur le chemin indiqué, nous découvrons un bar. Le patron jeune sympathique, un peu débordé en ce dimanche midi où les espagnoles se montrent dans leurs plus beaux atours.

Vers quinze heures, nous sommes de retour à l’albergue. Je veux travailler sur mon note-book, mais lui se montre capricieux. De dépit, je rejoints trois allemands devant la télé. Le match de football Allemagne – Mexique est commencé. Je suis heureux quand les mexicains marquent.

Puis c’est le diner et dodo…