VENDREDI 18 MAI LE PORGE - ARES

Publié le par cheminement-vers-santiago

Dès que le réveil sonne je me lève car mes hôtes partent tôt pour le travail. En prenant le petit déjeuner, nous continuons la conversation interrompue hier soir. Je découvre des parcours de vie  surprenants.

Il est 8h 20 quand je quitte mon hôtesse. Depuis le départ, je ne suis jamais parti aussi tôt. Un arrêt à la boulangerie locale et je suis paré pour le déjeuner.

Mais quelle circulation dans ce bourg ? Ah je comprends, c’est l’heure de rentrée à l’école communale. C’est tout juste s’il y a de la place pour un marcheur et son chariot.

Je sais devoir suivre une route pendant 5 kms. Une longue, très longue ligne droite, un virage puis à nouveau un kilomètre rectiligne. De temps à autre, je suis « dérangé » par une voiture qui en raison des nids de poules avancent à une allure raisonnable.  Parfois, le chant d’un coucou transperce le silence de la fôret.

Le canal des Etangs Médocains

Les fossés sont gorgés d’eau. N’oublions pas que c’est dans la deuxième partie du XIX ème siècle qu’à l’initiative d’un ingénieur des Ponts et Chaussée, que Les Landes, terrains marécageux, ont été plantées de pins maritimes.

J’ai rejoint une autre route qui part vers l’ouest. Mon ombre me précède et j’ai beau vouloir avancer plus vite, je n’arrive pas à la rejoindre.

Mise en place d'un piège à .... particules

En rejoignant le canal des Etangs Médocains, j’aperçois un groupe de cinq personnes qui discutent sue le bord. En discutant avec l’un d’eux, j’apprends qu’ils déposent des « mille feuilles » leur permettant d’évaluer la pureté de l’eau. Cette année, ils sont satisfaits, mais l’an passé c’était une catastrophe. Les touristes sont-ils devenus plus raisonnables ? ou bien les pluies ont-elles été plus importantes ? A vous de choisir.

Ensuite, je m’attaque à ces trois kilomètres restés dans ma mémoire comme le calvaire de mon Chemin d’il y a trois ans. Je commence par adopter la procédure 2, le sac à dos sur mes épaules et le chariot allégé. Cahin-caha, j’avance à un rythme raisonnable. Bientôt un panneau m’indique que j’ai parcouru deux kilomètres en trente minutes. Je suis ravi. Une pause s’impose, il me reste un kilomètre à parcourir. Un virage à gauche, et deux cents mètres plus loin, je sais le calvaire terminé.

Je suis sur un sentier recouvert d’aiguilles de pin qui serpente gentiment le long du canal. Un banc me propose une halte déjeuner. Je garde le protocole 2. Je ne suis pas certain de la fin de l’itinéraire. Le passage sous un pont est un peu sportif.

Le sentier...

A un moment, le balisage indique le chemin de gauche, je m’y engage, mais très rapidement je ne peux plus avancer. Un arbre abattu interdit le passage. J’aperçois à dix mètres un sentier. Je décide de le rejoindre à travers la végétation, un début de sente existe. Et puis, allez comprendre, je trébuche, mon pied envoie valdinguer la table fixée sur le chariot, et je vais tomber le nez dans les racines,… Et bien non, par une chance incroyable, je me rattrape. Je reste sur mes appuis comme diraient les commentateurs sportifs. Je ne garde qu’une douleur à la phalangine du 3ème gauche ! Autrement dit : j’ai mal au bout de l’orteil du milieu au pied gauche. Tout le monde a compris ?

Parfois, le balisage se mélange à la végétation

 

Je traverse une zone pleine de réservoirs d’eau naturels. Je rencontre des arpenteurs en train de faire des relevés. Un couple de touriste tout surpris de découvrir les prés salés de Lege.

Puis ce sont les cabanes des ostréiculteurs. Hélas une algue interdit la vente…

Ça y est voici Ares, le camping. Installation, douche, lavage des vêtements et après … piscine. L’eau n’est qu’à 29° ! Non, il n’y a pas d’erreur de frappe !

 

 

 

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L
bien du mal à voir la barrette du chemin, moi je serai perdue!<br /> Et une piscine à chaque étape, que demander de mieux!
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