MARDI 12 JUIN PORTUGALETE - ONTON

Publié le par cheminement-vers-santiago

Nous partons pratiquement des quais de Portugalete et montons vers la ville nouvelle. Puis par des pistes cyclables, nous nous éloignons de cette ville portuaire, sous une pluie fine.

La pause syndicale !

Bernard, un bordelais parti de Soulac nous rejoint. Plus jeune, plus aguerri sans doute, il nous accompagne pendant quelques kilomètres. Jean et lui sont devant et discutent et moi un peu en arrière, je suis au téléphone. Quand je termine, ils s’arrêtent car plus de flèches jaunes. Elles indiquent le balisage du Camino. Nous en déduisons que nous ne sommes plus sur le Chemin. Nous examinons nos GPS respectifs et constatons notre erreur. Nous rebroussons chemin, et retrouvons bien vite le balisage, à l’endroit où nous avons quitté la piste cyclable.

Ensuite par un chemin goudronné ou empierré, nous nous dirigeons vers Las Arenas ( Les Sables). Bernard part devant. Nous continuons à notre rythme de … « sénateurs ».

Bientôt la pluie fait place à un vent qui nous fouette le visage. Il sent bon l’air marin. J’en suis ragaillardi.

Arrivé à Las Arenas, nous nous dirigeons vers un bar, celui où deux ans plutôt j’avais du bataillé pour avoir une table. Comme les autres établissements, il était plein de vacanciers assoifés de soleil, de baignade,… Aujourd’hui, seuls des peregrinos s’attablent le temps d’un café con leche ou d’un sandwich.

Quant à nous, bien qu’il soit onze heure trente, nous nous remplissons la panse car nous ne trouverons plus rien d’ouvert avant notre destination finale de la journée.

La montée des marches, la difficulté du jour !

Nous enfilons les sacs à dos, marchons un bon kilomètre sur des planches parallèle à la plage et ensuite montons des marches qui nous mènent sur une falaise.

Curieusement, nous sommes tous les deux atteints d’une toux pendant notre ascension. Nous apprendrons plus tard que Bernard également à tousser dans les marches.

 

La solitude !

Arrivés en haut, nous surplombons la plage. Un maitre-nageur, seul sur sa haute chaise parait ubuesque.  A côté de lui un mat planté dans le sable brandit un drapeau rouge inutile, .  

 

 

 

 

 

Nous avançons avec plaisir sur cette falaise. Les vues sur la côte sont magnifiques.

Vite à l'autre bout...

Un panneau nous enjoint de quitter le chemin côtier pour un nouveau chemin. Nous persistons, passons dans des zones où nous apercevons au sol la faille de « San Andreas », parfois des effondrements. Mais le soleil qui perce nous rassure ! Nous nous engageons dans un tunnel digne des westerns.

 

 

La "frontière"

Nous constatons que nous changeons de province. Fini le Pays Basque, nous voici maintenant en Cantabrie.

Nous passons sous un pont de l’autoroute et déboulons dans Onton. L’albergue est bien signalée. Nous y sommes bien accueillis par Maria et Guiseppe. Nous serons quatre français et Evelyn,… une allemande.

 

 

Santé !

Nous dinerons tous ensemble d’une paella de légumes. La nuit, le diner, le petit déjeuner nous coute la somme astronomique de 13 euros !

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